Grand scarabée en fritte bleu-vert
Catégorie : Arch. méditerranéenne > Egypte
Numéro de l'article : EGYP 84
Epoque : Basse Epoque (664 à 332 av. J.-C.)
Taille : H 5,8 x 3,4 cm
Etat : Assez bon état, usure
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Description :
Grand scarabée de pectoral en fritte émaillée bleu-vert, présentant des trous destinés à recevoir les ailes.
En 1882, Gaston Maspéro, professeur au Collège de France, fut chargé de mission par le gouvernement: il devait se rendre en Egypte et poursuivre les travaux de M. Champollion (1790-1832), le décrypteur des hiéroglyphes, et de M. Mariette (1821-1881). Sur place, il demanda l’hospitalité à M. B. Bey, ingénieur français, directeur général des Sucreries du vice-roi d’Egypte, qui habitait en Haute-Egypte, près de Louxor. Ce fut ainsi le quartier général de la mission dirigée par M. Maspéro. M. B. Bey, collaborant à la mission, fut à même de constituer - comme il était encore possible à l’époque – une collection personnelle d’objets de fouilles, expertisés par M. Maspéro.
Cette pièce provient de sa collection.
Dans l‘Egypte des pharaons, le scarabée était un symbole de vie éternelle, le symbole cyclique de soleil et en même temps un symbole de résurrection. C'est l'image du dieu soleil qui renaît de lui-même. Le scarabée est souvent appelé le dieu Khépri. Dans la peinture égyptienne, il est représenté alors qu'il porte une boule énorme entre les pattes, comme le dieu solaire qui revient des ombres de la nuit. Il est censé renaître de sa propre décomposition, mais il roule aussi une boule de feu dans laquelle il dépose sa semence.
Le scarabée était également utilisé comme amulette, car il portait en lui le principe de l'éternel retour.
Basse Epoque: l'expression s'applique mal à la XXVIe dynastie saïte (664 à 525), avec laquelle elle commence, puisqu'il s'agit au contraire d'une époque de «renaissance», pendant laquelle le pays connaît la paix et la prospérité économique. En 525 commence la première domination perse, qui constitue en fait la XXVIIe dynastie (525 à 404), car les rois perses se comportent comme de vrais pharaons et sont acceptés comme tels. La XXVIIIe dynastie saïte, la XXIXe dynastie mendésienne et la XXXe dynastie sébennytique sont celles des derniers pharaons indigènes, qui tentent de renouer avec un passé brillant. En 343, Artaxerxès III fait à nouveau de l‘Egypte une satrapie; à cause de cette seconde domination perse, parfois considérée comme une XXXIe dynastie, Alexandre le Grand sera accueilli en libérateur après sa victoire sur Darius III Codoman.
Prix : VENDU