Joueuse de polo au cheval blanc

Catégorie : Archéologie Chine & Asie > Chine > Tang (618 à 906)

Numéro de l'article : CHJA 934

Epoque : Dynastie Tang (618 à 906 ap. J.-C.)

Test TLT : Test de thermoluminescence Kotalla No 041110: 1200 ans

Taille : H 24 x 33 cm hors socle

Etat : Excellent état, restaurations d'usage

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Joueuse de polo au cheval blanc

Description :

Joueuse de polo, en terre cuite polychrome, portant une coiffure remontée en chignon sur le front et la nuque.
La joueuse suit le train de la partie sur son cheval en extension. Elle tient les rênes de la main droite et le maillet de la gauche. Ses mains sont cachées dans de grandes manches, comme il était de coutume à l'époque. Le cheval a la gueule ouverte, très expressive, et présente de beaux restes d'engobe blanc.

Le jeu de polo, désigné en chinois sous le terme "jiqiu"( se pencher et frapper la balle), fut introduit à la cour des Tang par la Route de la soie. Il fut très rapidement adopté par l'aristocratie impériale.


Treizième dynastie chinoise, les Tang, au lendemain d'une longue division entre le Nord et le Sud, ont fait retrouver à l'empire une taille et une unité qu'il avait perdues après les Han. Il brilla par son extension territoriale, sa civilisation pleine de vigueur et son large rayonnement.

Les deux grands bâtisseurs du Nouvel Empire étaient tous deux originaires du Nord, longtemps dominé par les Barbares. Les populations nomades avaient été finalement assimilées; cependant, elles avaient transmis aux Chinois une part importante de leur civilisation, à commencer par les usages de la vie quotidienne, la musique, les divertissements, la chasse, le cheval et l'escrime. Les Tang se voulaient pourtant Chinois et avaient conscience d'être le deuxième grand empire. Vainqueur des Sui, Li Shimin confia le pouvoir à son père Gaozu (618-626). La dynastie Tang compta 20 empereurs, dont la succession s'interrompt brièvement en 690 pour faire place à Wu Zetian de la dynastie Zhou, la seule femme de l'histoire chinoise à s'être proclamée «empereur» au lieu de se contenter du titre d'impératrice douairière

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