Catégorie : Arch. méditerranéenne > Empire romain

Numéro de l'article : MEDI 188

Epoque : 140 à 130 av. J.-C. Italie, île de Gianutri (au sud de Grosseto)

Taille : H 17 cm

Etat : Bon état

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Description :

Partie supérieure d’amphore comportant encore ses deux anses, l’une étant incomplète et l’autre reliée à une panse très ventrue. Incrustée de belles concrétions et de coquillages, elle provient d’une épave trouvée à Punta Scaletta, endroit exploré en 1963 par le navire italien «Daino».

Cette pièce a été remontée en 1964 par Monsieur J. W., un plongeur suisse. Elle est présentée avec plusieurs branches de corail trouvé au même endroit.

Il s’agit vraisemblablement d’une amphore ayant servi à l'exportation de l'huile d'olive, dont la cuisine romaine faisait une grande consommation.

Dans l'Antiquité, l’amphore est le récipient le plus utilisé pour le transport de produits de base: le vin, l'huile d'olive, la bière et les sauces de poisson. Elle apparaît au IIIe-IVe millénaire au Proche-Orient, où l'insuffisance de forêts, source de bois, favorise la fabrication de récipients en terre cuite. Les Phéniciens découvrent et utilisent l'amphore vers 1500 av. J.-C. Elle se substitue au tonneau, peu pratique, à partir du IIIe siècle de notre ère. L'usage des amphores se poursuit à l'époque tardive, aux derniers siècles de l'empire romain et aux premiers de l'empire byzantin, notamment dans le bassin oriental de la Méditerranée.

L'amphore est fabriquée à partir d'argile épurée et, le plus souvent, façonnée par tournage: d’abord le fût, puis sont ajoutés col, pointe, anses. Une fois en forme, elle est séchée au soleil, ou à défaut dans un lieu ventilé. Elle est ensuite mise à cuire pendant plusieurs heures. Pour la rendre plus étanche: on verse à l'intérieur de la poix liquide ou de la cire, de manière à former un film imperméable.

Prix :    VENDU