Carreau décoré d'un cavalier, Perse

Catégorie : Arch. méditerranéenne > Autres

Numéro de l'article : MEDI 249

Epoque : Iran, dynastie Kadjar, 1786 - 1925

Taille : 15,5 x 15,5 cm

Etat : Assez bon état, des restaurations visibles

Photos (cliquez sur l'objet pour zoomer) :

Carreau décoré d'un cavalier, PerseCarreau décoré d'un cavalier, PerseCarreau décoré d'un cavalier, PerseCarreau décoré d'un cavalier, Perse

Description :

Carreau de céramique silicieuse décoré d'un cavalier à la tenue aubergine, sur un cheval jaune-gris, portant une selle bleu ciel et jaune, le tout sur fond blanc et bordé d'un cadre bleu roi.

PROVENANCE:
Cette pièce provient de la collection du docteur Jacqueline Porret-Forel (1916-2014), qui était l'experte mondiale de la peintre Aloïse (de son vrai nom Aloïse Corbaz), figure emblématique de l'Art brut.

Elle a acquis ses pièces d'archéologie dans les années 1950-1960, directement dans les pays d'origine. Pour plusieurs voyages, elle était accompagnée de son ami Jacques-Edouard Berger (1945-1993), qui fut conservateur au Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, chargé de cours à l'EPFL et membre de l'ICOM (Conseil international des musées).

Toutes les pièces ont été référencées dans la succession du Dr Porret-Forel.


La dynastie Kadjar règne sur l'Iran de 1786 à 1925. Les Kadjars, d'origine turkmène, sont issus de tribus qui servaient la dynastie séfévide. Après la mort de Karim Khân, Agha Mohammad Khan, eunuque châtré par ce dernier, se met à unifier l'Iran. Vers 1794, il a éliminé ses principaux rivaux et établi son pouvoir sur les anciens territoires iraniens en Géorgie et dans le Caucase. Finalement la dynastie Kadjar fut balayée, avec l'aide anglaise, par un puissant militaire, Rezâ Pahlavi, qui se fit proclamer shah en 1925, fondant une dynastie qui dura un peu plus d'un demi-siècle.

Dans le domaine culturel, les historiens notent à cette époque l'apparition d'idées nouvelles, du désir de réforme et de l'influence occidentale. Les formes traditionnelles de la peinture furent profondément renouvelées. Quoique moins durable et originale que la safavide, l'architecture fut florissante, enrichie de couleurs nouvelles – notamment le jaune dans les briques émaillées – et de prestigieux monuments. Par ses vêtements, sa culture traditionnelle, son goût pour le mélange culturel, l'homme de l'époque Kadjar respectait mieux l'identité persane que l'homme en mal d'occidentalisation, superficielle et excessive de la période Pahlavi.



Prix : CHF 500.-   /   EUR 0