Aloïse, Art brut

Catégorie : Meubles & Tableaux > Tableaux

Numéro de l'article : EXDI 211

Epoque : XXe

Taille : H 27,5 x 20,5 cm

Etat : Excellent état

Photos (cliquez sur l'objet pour zoomer) :

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Description :

Craies grasses sur papier. En bas au centre, un billet de: «100». Au verso, le long du bord inférieur: «Infirmière Rochat»; le long du bord latéral droit, de bas en haut: «de Beau-Rivage Vendeuse».


Au verso, en bas à droite: «CV 338». Cette oeuvre est désormais encadrée (43 x 33 cm).


Aloïse, de son vrai nom Aloïse-Blanche Corbaz, est née en 1886 à Lausanne. Des troubles mentaux lui valurent d’être internée pour «démence précoce» en 1918 à l'hôpital psychiatrique de Cery, près de Lausanne, puis Aloïse fut transférée à l'asile de la Rosière en 1920. Dès 1930, elle s’y adonna à sa passion, la création artistique. Le Pr Hans Steck fut le premier à prêter attention à son œuvre. Professeur de psychiatrie à l’Université de Lausanne, il présentait les travaux d'Aloïse à ses étudiants. C'est à cette occasion qu'à la fin des années 1930, Jacqueline Forel apprit l'existence de l'œuvre d'Aloïse et choisit d’y consacrer sa thèse de doctorat de médecine. Le peintre et sculpteur français Jean Dubuffet, après avoir appris l'existence d'Aloïse par Jacqueline Porret-Forel en 1946, ne la rencontra que trois ou quatre fois, mais Jacqueline Porret-Forel, devenue une amie très proche, lui apportait régulièrement à Paris de ses dessins de sorte qu'il pût choisir pour constituer sa collection ceux qui correspondaient le mieux à sa conception de l'Art brut.


Cette toile fait partie de la collection du Dr Jacqueline Porret-Forel (1916-2014), à Chigny, Vaud, Suisse, qui a été l'experte mondiale d’Aloïse, dont elle a publié le catalogue raisonné en 2012, à l’âge de 96 ans.

Prix : SUR DEMANDE