Guanyin en bronze à patine de fouilles

Catégorie : Archéologie Chine & Asie > Chine > Ming (1368 à 1644)

Numéro de l'article : CHJA 961

Epoque : Dynastie Ming (1368 à 1644), XVIe

Taille : H 21,5 cm hors socle

Etat : Très bon état, léger manque à la couronne

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Guanyin en bronze à patine de fouillesGuanyin en bronze à patine de fouillesGuanyin en bronze à patine de fouillesGuanyin en bronze à patine de fouilles

Description :

Guanyin en bronze à patine de fouilles, assise sur un double lotus inversé. Elle porte une couronne, de grandes boucles d'oreille et sur la poitrine de très beau bijoux. Son riche vêtement est paré de rubans.

Elle est en position Dharmachakra-Mudrâ, Mudrâ de la mise en marche de la roue de la loi bouddhique ou de la prédication: position assise, les deux mains devant le corps au niveau de la taille, la paume droite tournée vers l'extérieur, la gauche vers l'intérieur, pouce et index joints formant deux cercles tangents, la main droite à la verticale, la gauche à l'horizontale.

Guanyin, divinité féminine chinoise, est un avatar du bodhisattva (être spirituel promis à l'éveil) masculin de la compassion Avalokitésvara. Cette manifestation du Bouddha suprême est la plus vénérée dans la tradition bouddhique du Grand Véhicule. La mythologie populaire chinoise considère la déesse salvatrice Guanyin, la Miséricordieuse, comme une incarnation du yin.

Le terme sanskrit bodhisattva signifie être (sattva) d'éveil (bodhi). Il appartient au vocabulaire religieux du bouddhisme et désigne des personnes qui, ayant acquis l'état de bouddha, refusent le nirvâna par compassion pour se réincarner et venir en aide aux autres. Les très nombreux bodhisattvas sont essentiellement honorés dans le bouddhisme mahâyâna et le vajrayâna. Dans le bouddhisme theravâda, le terme de bodhisattva désigne des aspirants à l'éveil qui, par volonté pure et la pratique des vertus dites paramita, ne cherchent pas à atteindre leur seul salut et devenir arahant, mais obtenir la connaissance complète de la Vérité afin d'enseigner aux autres disciples et devenir ainsi un bouddha parfait. Contrairement au bodhisattva présenté dans le mahâyâna qui choisit ses incarnations, le bodhisattva theravâda rejoindra le nirvâna après la mort.

Le bodhisattva Avalokitésvara (seigneur qui observe depuis le haut) chinois Guanyin, (prononcé Kan'non en japonais) peut représenter tous les autres bodhisattvas. Féminin en Chine et au Japon, il incarne la compassion ultime. Le Dalaï Lama est considéré comme sa réincarnation. Personnifiant la charité et la compassion, c'est le seigneur qui regarde vers le bas.

Il porte l'image du bouddha Amitabha dans sa coiffure. Dans l'iconographie lamaïste, il est représenté avec deux bras et une tête, avec quatre bras et une tête, avec huit bras et onze têtes ou avec mille bras et onze têtes. Ses attributs les plus fréquents sont la fleur de lotus, un rosaire, un vase à eau, un manuscrit.

Au milieu du XIVe siècle, après plus d'un siècle de domination mongole sous les Yuan, la population chinoise rejeta le «règne des étrangers». Ce mouvement, qui prit la forme d'une suite de révoltes paysannes, repoussa la dynastie Yuan dans les steppes mongoles et établit la dynastie Ming en 1368.

La dynastie Ming s'ouvrit sur une renaissance culturelle: les arts, particulièrement l'industrie de la porcelaine, se développèrent comme jamais auparavant. Les marchands chinois explorèrent et commercèrent dans tout l'océan Indien, atteignant même l'Afrique.

Il a été dit que la Chine du début de l'ère Ming était le pays le plus avancé de la Terre.

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