Fragment d’une tête de femme

Catégorie : Archéologie Chine & Asie > Autres > Gandhara

Numéro de l'article : CHAS 090

Epoque : Gréco-bouddhique (Ier au Ve ap. J.-C.)

Taille : H 6,5 x 4 cm hors socle (socle 3,3 cm)

Etat : Très bon état malgré les manques

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Fragment d’une tête de femme

Description :

Fragment d’une tête de femme portant des boucles d’oreille et une coiffure très élaborée, avec une sorte de turban travaillé.

L’art gréco-bouddhique est une synthèse de styles grecs et indo-bouddhistes qui démarra au Gandhara (un royaume ancien de l'Afghanistan et du nord-ouest du Pakistan centré sur les vallées de la Swât et de la Kâboul, deux affluents de l'Indus) lorsque les souverains indo-grecs descendants des compagnons d'Alexandre le Grand entrèrent en contact avec des bouddhistes indiens, en particulier sous Ménandre Ier (règne de 160 à 135 av. J.-C. environ), appelé Milinda en sanskrit.

Le relais des Indo-Grecs fut pris au Ier siècle par les souverains Kouchans dont l'apogée se situe sous Kanishka Ier, autre grand protecteur du bouddhisme. Un des aspects notables de la statuaire gréco-bouddhique est la représentation figurative du Bouddha, autrefois représenté sous forme symbolique (roue, empreinte des pieds), qui prit le visage des dieux grecs et en particulier d'Apollon.

Le style du Gandhara fleurit du Ier siècle, sous la dynastie Kouchan, au Ve siècle, où il disparaît avec l'invasion des Shvetahûna, ou Huns blancs. Les bouddhas de Bamiyan, détruits en 2001 par les talibans, étaient l'une des réalisations les plus spectaculaires de l’art gréco-bouddhique du Gandhara.

Prix : CHF 450.-   /   EUR 0